ROC D'AZUR 2009
Pour la seconde année consécutive, j'ai participé au Roc d'azur qui s'est déroulé le week-end dernier à Frejus.
Pour cette édition, malgré une préparation moins aboutie que prévue, mon objectif était de confirmer le résultat réalisé l'année passée, à savoir figurer parmi les partants de la première vague.
Le week-end a donc commencé par ma participation à la rando Roc noir histoire de reconnaître le terrain. Globalement rien à dire hormis noter la splendeur des paysages en bordure de méditerranée et dans les montagnes de l'arrière pays, la difficulté du tracé et le climat, idéal en ce mois d'octobre...
J'ai ainsi parcouru les 52Km et 1230m de D+ de cette rando en 3h28'52". Physiquement, comme pressenti, le déficit de forme évoqué m'a obligé à gérer mon effort. En même temps il me fallait en garder sous la pédale, le plus dur restant à venir...
Dimanche donc jour de l'épreuve avec un grand E. Pour cette édition, j'étais détenteur d'une plaque me faisant partir avec la 4ème vague, synonyme de bouchons assurés. Par acquis de conscience, je me présente au PC course pour voir s'il y a une opportunité pour partir plus tôt. Effectivement, un concurrent a ramené sa plaque que j'ai donc récupérée me permettant de partir avec la 3ème vague.
Il faut rappeler que le roc d'azur c'est 4700 inscrits et des départs tous les 1/4 d'heure par vague de 600 coureurs.
A 10h00' le coup d'envoi est donné dans la base de loisirs de Frejus. La première partie du parcours est roulante permettant d'étirer le peloton avant d'attaquer le technique. Dans cette partie, je n'arrive pas à m'extirper comme je l'aurais voulu et reste bloqué dans le peloton. Malheureusement cette position va me desservir très vite car dès les premières difficultés atteintes, je me retrouve bloqué à attendre que tous le monde passe. Bilan, 4 à 5' de perdues.
Ensuite, je me rends compte que mon niveau de forme ne me permettra pas d'attaquer à outrance pour tenter de rattraper le temps perdu. Je reste donc sur un rythme tranquille en surveillant mon cardio pour ne pas me mettre dans le rouge. La suite du parcours se fait donc sur ce petit train qui me permet malgré tout de reprendre certains concurrents de la seconde et de la première vague, quand, coup de théâtre, la course est neutralisée juste devant moi !
Un concurrent est violemment tombé, nécessitant l'intervention de l'hélicoptère de la protection civile. Ce pauvre bougre s'étant fracturé le bassin.
A ce moment tout espoir s'envole définitivement. Nous serons ainsi arrêté pendant environ 50'. Le chrono évidemment ne s'arrêtant pas...
Après l'intervention des secouristes, la course reprend mais la motivation n'y est plus. Je reprend un rythme plus que tranquille et en profite pour admirer les paysages.
De retour sur Frejus, je trouve quelques ressources pour accélérer le rythme et trouve tout de même le moyen de finir sur un sprint avec un concurrent repris dans les derniers hectomètres.
Je termine cette édition à la 1098ème place chronométré en 4h39'56" dont 1h10' d'arrêt. Je suis assez déçu par ce résultat car sans ces conditions de course je pouvais, malgré mon niveau de forme, espérer un classement dans les 550 premiers.
Je me suis consolé avec la présence de ma petite famille qui m'avait suivi pour l'occasion, avec une petite balade dans les collines du coin avec mon petit bonhomme avant de rentrer à la maison.
